Salon du polar de Templemars : Les rencontres de Fanny H, numéro 3

Les rencontres de Fanny H

(Salon du polar de Templemars)

24 septembre 2022

 

Pour cette troisième rencontre autour du 15ème Salon du Polar de Templemars, j’ai choisi de vous présenter Quimbé alias Joaquim de Freitas.

Joaquim est photographiste dans le Nord de la France.

Il réalise des portraits de musiciens, d’acteurs, d’auteurs ou autres, mais pas que, il peut également étudier un projet plus personnel avec vous.

Il crée l’affiche du Salon du Polar de Templemars.

Sur de nombreux salons, vous retrouverez également tout un panel de marque-pages.

Récemment, il a mis en forme le badge pour le groupe La Team de Niko Tackian. Niko voulait des fleurs

 

Bonjour Joaquim, aujourd’hui, je viens parler au lecteur qui est en toi. 


1) A quel moment de la journée ou de la semaine, prends-tu le temps de lire ? 

Merci Fanny tout d’abord pour cet autoportrait de lecteur que tu m’accordes. Je lis tous les jours. La plupart du temps en semaine, une demi-heure à une heure, avant de dormir.  Le week-end davantage. Je lis énormément de magazines en parallèle.

2) Tu as quelques livres à la maison… les ranges-tu dans un ordre particulier ? 

Effectivement, nous avons beaucoup de livres à la maison. Dans toutes les pièces, en fait. Excepté la salle de bain. Il n’y a pas d’ordre précis de rangement. Plutôt par genre.

Dans mon atelier, c’est davantage les livres techniques, biographies, histoire, bandes dessinées, et des centaines de magazines. Et tous les livres qui ont un rapport avec mon activité du dessin.

3) J’aimerai bien que tu racontes à nos lecteurs quand et par quoi tu as commencé la lecture. 

J’ai toujours été fasciné par les livres, le papier en général. Petit, je découpais les illustrations de certains livres, scolaires surtout, et je refaisais mes propres histoires en les collant dans des cahiers. Puis, lorsque je suis arrivé en France, à l’âge de 9 ans, j’ai assez vite appris à lire le français. Et j’ai découvert la Bibliothèque Verte.

Et je lisais les dictionnaires et encyclopédies comme de véritables romans. De façon boulimique. Le premier livre que j’ai lu en comprenant parfaitement la langue et ses subtilités, ce fut « Raboliot » de Maurice Genevois. L’histoire d’un braconnier et de sa petite chienne. J’ai adoré ce livre. Je ne l’ai jamais oublié. Puis j’ai dévoré tous les livres que je parvenais à me procurer. Dans tous les genres.

4) Quel type de livre ne t’attire pas ? Et pourquoi ? 

Je n’arrive pas à lire les livres de « bien-être », de « développement personnel », justement parce que personnel. J’ai bien tenté quelquefois, mais ça me tombe toujours des mains. Mais bon, c’est personnel, je peux comprendre que des lecteurs y trouvent leur intérêt.

5) Par quels auteurs as-tu commencé à dessiner ? (Si le terme dessiner est exact, sinon corrige moi). 

J’ai commencé le portrait – et je fais essentiellement du portrait- lorsque je me suis aperçu que dessiner un visage, c’était l’approche la plus serrée – littéralement – de ceux que j’admirais. Musiciens, auteurs, cinéastes…

J’ai d’abord, adolescent, dessiné mes idoles, des musiciens surtout. Bien plus tard, j’ai fait une première série de 11+1 portraits (mes séries sont toujours ainsi dénombrées, pas par superstition, ça porterait malheur), en sérigraphie. Kafka, Walter Benjamin, George Pérec, Rimbaud, Toni Morrison…

J’ai commencé les auteurs polar en 2014, lors de mon premier salon en tant qu’invité exposant. Et en tout bien tout seigneur, Franck Thilliez. Portrait gentiment dédicacé par Franck et aujourd’hui encore accroché dans mon atelier.

Après, je n’ai plus cessé. Je me suis payé la tête de centaines d’auteurs.

6) Comment en es-tu arrivé à créer des marque-pages ? Comment t’est venue cette idée ? 

Mes premiers marque-pages datent du milieu des années 80. J’avais proposé au Furet du Nord à Lille de leur en faire une série avec des portraits d’écrivains. Ils ont accepté et c’est ainsi que mes premiers Mp ont été imprimés.

Yourcenar (qui venait d’être élue à l’Académie Française, première femme à l’époque), Pessoa, Kafka…

C’était nouveau alors, avec un portrait.

7) Combien d’auteur(e)s y sont passés ? 

Depuis, je n’ai pas cessé. J’en ai donc une série impressionnante. Dans tous les genres.

L’idée m’était venue parce que je trouvais inconcevable de corner les pages où de retourner un livre. C’est un objet sacré pour moi.

Je trouvais formidable de lire un livre et de pouvoir visualiser son auteur. Et à l’époque, internet n’existait pas.

8  ) Quels sont tes prochains projets de salon du livre ?

Prochainement, je serai donc à Templemars.

Puis au festival du Livre d’en Haut à Lille, le 2 octobre.

Le 13 novembre à Labeuvrière au salon Régional du Livre.

Le 27 novembre à Seclin.

Et quelques autres dates dont j’attends la confirmation.

Merci beaucoup Joaquim.

6 réflexions sur “Salon du polar de Templemars : Les rencontres de Fanny H, numéro 3

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